« Histoire et identité » – collectif. Historiographie, archives, mémoire et diversité, mélanges offerts à Jamaâ BAIDA. Coordination : Tayeb BIAD et Abdelaaziz ETTAHIRI. Une publication de l’Association Marocaine pour la Recherche Historique, soutenue par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) et le Conseil National des Droits de l’Homme (Maroc), Editions Bab al Hikmat (2023).

Ce sont des historiens qui ont écrit ces textes dont j’ai lu la version en caractères latins, qui comporte des textes en français, en espagnol et en anglais. Il existe une version en langue et écriture arabes.

Un ouvrage écrit à plusieurs mains, qui cherchent à produire de l’Histoire dans le respect des valeurs d’objectivité, de neutralité, d’intégrité… Une démarche qui revendique haut la conquête de la liberté de création intellectuelle dans le Maroc d’aujourd’hui.

Cette note de lecture porte sur quelque uns des textes de ce recueil.

  • « Le couple mixte dans ‘Agar’ d’Albert Memmi et ‘le Pays des autres’ de Leïla Slimani» par Daniel RIVET

Tout d’abord, je salue avec plaisir le plaidoyer de Daniel Rivet en faveur de la littérature comme source de connaissance, pour l’historien qu’il est. Cette position rejoint la mienne. Depuis longtemps, je plaide pour que l’on puisse accorder à certaines œuvres littéraire un statut de porteur de connaissance sur la vie des sociétés. « Cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Marquez nous dit beaucoup sur la vie et l’imaginaire des sociétés d’Amérique Latine. De même « L’immeuble Yacoubian » d’Allaâ El Aswani sur l’Egypte et tout particulièrement de sa capitale, Le Caire. Pour ne citer que ces deux exemples. Voir à ce sujet « Beaux seins, Belles fesses et l’académisme » ==> ICI

Revenons à son article. L’auteur compare deux romans, écrits à 70 ans d’écart. Dans les années 1950 pour Agar de Memmi. 2020 pour Le pays des autres pour Slimani. Deux romans qui traitent de mariages mixtes, où Albert Memmi et Leïla Slimani engagent une partie d’eux-mêmes. Memmi, lui le Juif tunisien, dans son histoire avec Marie, la Française, qui prend la place de son épouse dans le roman. Slimani dans l’histoire de Mathilde, femme de Lorraine, épouse d’un Marocain, qui prend la place dans le roman de sa grand-mère paternelle qui vit dans la région de Meknès.

L’histoire d’Albert Memmi tourne mal

Après deux années de conflit, le couple se sépare. L’auteur présente cette séparation comme le résultat des écarts entre les deux époux. Ecarts des milieux de vie, des mentalités où le couple évolue. Le mari vient d’une famille pauvre, peu cultivée, très croyante.

Elle, Marie, reproche à son mari son milieu pouilleux, arriéré, figé dans ses croyances religieuses, enfermé dans sa communauté. Lui, en un durcissement identitaire où ses proches jouent leur rôle, reproche à Marie de lui faire honte, de le couper des siens. Ceux-ci  sont sa grande famille d’appartenance, d’identité.

Le roman est écrit dans les années 1950, à une époque où l’attachement religieux est fortement ancré dans les imaginaires.

Leila Slimani donne à son récit un tour positif

Malgré les difficultés, les conflits, les pressions du milieu de la campagne autour de Meknès où le couple s’est établi, l’union va tenir. En dépit des pressions du frère du mari, qui s’engage dans le mouvement national (le récit se passe à la veille de l’Indépendance). Qui reproche à son frère marié avec une nisrany [1] ses concessions. Fêter l’Aïd oui, mais aussi Noël. Pour Mathilde, cela ne fait aucun doute. Même après sa conversion à l’Islam, elle continue de fêter Noël pour ses enfants.

Mais elle essuie de son côté les reproches de sa famille quand elle rentre en Lorraine. Et surtout, ceux de la communauté française au Maroc qui l’accusent de trahison, pour s’être « livrée à un arabe ». Elle la blonde, la Française

Dans les deux romans, la proximité entre Nord et Sud est intolérable surtout quand il s’agit de l’union des corps

Les couples mixtes étaient très rares dans les pays colonisés d’Afrique du Nord. Très rares et stigmatisés. Très rares parce que stigmatisés.

  • Cela était vrai quand un homme du Nord épousait une femme du Sud. Les reproches venaient des deux côtés. L’union était vue comme une trahison. Une trahison de quoi, au juste ? On n’osait pas trop parler de race, mais c’est bien de cela qu’il s’agissait côté Nord. De religion, côté Sud.
  • Quand le couple mixte était formé d’un homme du Sud et d’une femme du Nord, les reproches venaient surtout du côté des français. Le différentiel colonial jouait encore plus fort dans ce cas. Une Française, blonde de surcroit, entre les mains d’un arabe !!

Elise ou la vraie vie

Je rapproche ce thème du film « Elise ou la vraie vie » où le cinéaste Michel Drach met en scène le roman du même nom de Claire Etcherelly. Drach ose à l’écran montrer, en 1969, les amours d’un jeune ouvrier algérien de France avec une Française. Marie-José NAT et Mohammed ZWIC interprètent les deux personnages.

Nous sommes pourtant 7 ans après l’indépendance de l’Algérie. Mais les plaie sont à vif. Et l’extrême droite se déchaine contre le film. Sur le film, voir ==> ICI

Un thème dont je me sens proche

Issu moi-même d’un couple mixte, ayant vécu mon enfance à Alger, en pleine Guerre d’Algérie qui voyait se creuser les écarts entre « Algériens » et « Pieds Noirs ». Déchiré entre ces deux identités dans ma vie sociale au lycée. Mes deux seuls amis étaient, pour l’un, fils d’une famille américaine. Et l’autre, enfant d’une famille pauvre de Pieds Noirs. Le père était, je m’en souviens, docker sur le port d’Alger.

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  • « Quelques réflexions autour du thème de la femme décivilisatrice dans les romans français, fin XIX° – début du XX° siècle» de Colette ZYTNICKI

Colette Zytnicki nous plonge, dans les analyses sur les romans qu’elle étudie, au cœur de la fabrique de l’idéologie coloniale.

Une pensée de la domination, de la supériorité

Cette lecture est hautement nécessaire pour comprendre comment l’imaginaire social de la France s’est construit sur la base d’un racisme tranquillement institutionnalisé. D’une pensée de la domination ancrée profondément dans son « évidence ». Voir « La ségrégation au cœur de la colonisation française » ==> ICI

Une pensée de la supériorité incontestable de la France et des Français sur les peuples du Sud. On pense ici à la fabrique de l’idéologie de supériorité aux Etats Unis, comme base constitutive de la nation américaine (envers les Indiens, les Noirs et autres immigrés de couleur) que décrit Sylvie Laurent dans « Pauvre petit blanc ». Voir ==> ICI

Et cette pensée continue de miner la société française

Cette persistance est un déni total de ce qu’est devenue cette société aujourd’hui. Avec une population issue des migrations des anciennes colonies qui a pris du poids, de l’assurance, de l’instruction. Et qui conteste fortement la part mineure qui lui est attribuée au nom de cet imaginaire colonial qui refuse de disparaitre.

Dans le regard « colonial » que les autorités portent sur ces jeunes français, « issus de la migration », qui à intervalle régulier explosent de colère contre « tout ce qui représente l’Etat français ». En brulant écoles, centres sociaux, équipements sportifs… et magasins à piller. Comme cela s’est passé en juillet 2023, après les émeutes de 2005.

Mais aussi dans la politique officielle de la France en direction des pays anciennement colonisés, en Afrique notamment. Afrique sub-saharienne, mais aussi Afrique du Nord. Une politique menée sur un fond de mépris, de supériorité… en total déni de la réalité d’aujourd’hui.

Une réalité marquée par le basculement du monde

Un monde où des puissances du Sud ont conquis des positions de force qui détrônent les pays occidentaux de leur domination absolue. Ceux-ci conservent une grand pouvoir relatif, mais sont maintenant questionnées sur leur position dans le monde par un « Sud Global » qui s’organise à tâtons. Comme par exemple avec les BRICS, regroupement de grands pays émergents : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, qui s’est ouvert à 6 autres pays du Sud en 2023.

L’intérêt de cet article porte justement sur le caractère fragile de cet esprit de domination

Cette supériorité « incontestable » de l’homme blanc porté dans les sociétés du Sud par le système colonial, des femmes colonisées, arabes, juives, l’ont contestée.

Ces femmes ont fait vaciller l’assurance virile d’hommes qui se sont enfoncés « trop profondément » dans la culture du pays colonisé (ou de la communauté juive de France pour l’un des cas). Au point de se perdre.

Et ces femmes ont « décivilisé » (quel terme horrible !) ces hommes sensés porter haut les couleurs de la France coloniale, dominatrice… Des hommes qui devaient être sûrs d’eux, de leur supériorité sur les races inférieures que la France était censée éduquer.

Une des multiples facette qui composent le tableau complexe des relations qui se sont tissées entre les hommes et les femmes de la Métropole et des colonies d’alors.

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  • « O Pao, préoccupation constante dans les places portugaises du Maroc pendant le régime de Dom Manuel (1469 – 1521)» de Bernard ROSENBERGER

L’auteur nous livre là une étude fouillée des relations que le souverain portugais Dom Manuel tisse au XVI° siècle avec les chefs des tribus arabes qui circulent sur les riches plaines du Maroc. Avec, comme intermédiaires, les commandants de l’armée d’occupation que le Portugal maintenait, de victoires en défaites, sur cette partie océane de l’Afrique du Nord.

O Pao. Le blé. Le zar’a

Une obsession commune tend les relations entre tous les acteurs sur le territoire marocain : les récoltes de céréales pour nourrir les armées, mais aussi les populations des villes et des campagnes. Et surtout pour exporter le grain vers Lisbonne : le pouvoir au Portugal est aussi dans cette dépendance fragile à la ressource alimentaire.

De sa capacité à recueillir suffisamment de céréales dépend la stabilité du pouvoir. Ici et ailleurs. Pouvoir tribal et ses multiples ramifications conflictuelles. Pouvoir colonial et sa diplomatie d’alliances, de trahisons, de force.

Bernard Rosenberger a étudié le Maroc au prisme de l’économie politique de son système alimentaire (voir la note de lecture sur « Société, pouvoir et alimentation. Nourriture et précarité au Maroc précolonial » ==> ICI ). Il nous livre ici une des dimension de ses recherches [2].

Instabilité climatique et politique

Les aléas des pluies déterminent le niveau des récoltes. Les années se suivent mais les quantités de grains récoltés ne se ressemblent pas. Ce facteur d’incertitude aiguise les conflits entre les tribus pour l’accès à la ressource alimentaire de base. Des tribus qui circulent, en nomades, sans capacités de stockage du grain en un lieu fixe et sécurisé. Leur survie en tant que tribu autonome est leur moteur ultime.

Pour arriver à leurs fins, les Portugais sont dans l’obligation de passer des accords avec certaines des tribus. Mais entre trahisons et retournement d’alliances, la diplomatie portugaise hésite. Avance, recule. Au grès de ses conquêtes et de ses échecs territoriaux.

Au total, la stratégie de Dom Manuel échoue à stabiliser un rapport de forces qui garantit un approvisionnement régulier de la cour royale.

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  • « Le prêtre, le gauchiste et l’immigré. Migrations et luttes sociale dans la France de l’après 68 » de Driss EL YAZAMI, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME)

L’auteur nous offre ici une page de l’histoire de France dans l’après Mai 1968. Une période où, malgré la défaite politique qui a vu la droite triompher aux élections qui ont suivi le printemps de révolte, la société reste ouverte aux discours contestataires. Où de nouveaux acteurs émergent. Où se prépare un bouleversement sociétal qui aura, plusieurs années après, d’importantes conséquences politiques.

Les immigrés font une entrée massive sur la scène politique

Ils ont largement contribué à la reconstruction après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aux succès des « Trente glorieuses » qui ont suivi. Ils n’en ont pas profité. Et, jusque-là, leur rôle a été effacé de la scène sociale.

C’est ce retournement dont Driss El Yazami fait le récit

Non pas comme historien distancié, mais comme acteur de ce mouvement. On assiste en effet à l’émergence de mouvements significatifs où des immigrés se battent pour leurs propres revendications.

Des leaders sortent du lot, provenant de cette mouvance immigrée de France. Sur la base de luttes sociales longues, difficiles, dans les foyers d’immigrés notamment. Parmi ces hommes qui ont compté pour l’auteur, je retiens le nom de Saïd Bouziri [3]. Un militant, que j’ai connu à Paris dans les années 1970. Je militais alors en soutien à la grève de la faim que des travailleurs sans-papier menaient dans l’Église Notre-Dame-de-la-Croix à Ménilmontant (Paris)…

Des leaders, mais aussi des intellectuels qui jetteront les bases, par anticipation, du paysage décolonial qui se dessine aujourd’hui en Occident. Frantz Fanon, Abelmalek Sayad, notamment.

Bouillonnement post Mai 68

Cette émergence se mêle à l’ébullition intellectuelle et politique des années 1970. Un moment où les « gauchistes » prennent haut et fort la parole. Divisés entre de multiples chapelles. Maoïstes, Trotskystes, Anarchistes, et, en leur sein, entre les multiples dissidences internes. Des mouvements tous globalement opposés au Parti Communiste qui ne savait pas, à l’époque, qu’il vivait ses dernières années de contrôle de la classe ouvrière et des bastions des « banlieues rouges ».

Il y a aussi l’éditeur et libraire François Maspero, présent à Paris comme un haut lieu de la solidarité tiersmondiste.

Un halo de solidarité se forme autour des luttes des immigrés pour leurs droits, où les chrétiens ont une place éminente

Ce luttes, ce bouillonnement, s’effectuent avec des relais dans la société française. Des intellectuels s’engagent aux cotés des immigrés. Avec une forte composante de chrétiens. Ils offrent soutien et appuis aux immigrés en lutte. Dans les églises, ici, là. Des lieux refuges des combats pour la régularisation des « sans-papiers ».

L’auteur nous parle avec émotion de ses rencontres, dans le monde sans frontière des luttes et des solidarités. Un chapelet de noms nous est livré dans le texte, comme autant de figures avec qui Driss El Yazami a noué des liens d’amitié et d’engagement mêlés. Des personnes qui ont marqué l’évolution politique de l’auteur. Depuis le réveil du souvenir des Harkis, au travers de leurs enfants qui prennent la parole et que Driss El Yazami rencontre. Jusqu’aux militants du Parti Socialiste Unifié, une dissidence du Parti Socialiste, sortie sur la base de son soutien à lutte pour l’Indépendance de l’Algérie.

Amitiés. Fraternité des luttes communes

Des souvenirs d’amitiés, de débats, de questionnements. D’actions plus ou moins clandestine. A Marseille, à Paris. Des moments de courage, de rêves de lendemains meilleurs. Mais aussi de lutte acharnée pour les droits, ici et maintenant ! Où l’on met sa vie en jeu dans une grève de la faim.

Sur le motif d’atteinte à l’ordre public pour avoir soutenu les grévistes de la faim de travailleurs marocains saisonniers de l’agriculture, Driss El Yazami sera expulsé de France vers le Maroc en 1975.

Découverte des fondations du syndicalisme, de la place de la religion dans la société française

Les rencontre de l’auteur avec les acteurs de la contestation post-1968 donnent à Driss El Yazami l’occasion de connaitre la partie du mouvement syndical français qui sera le plus ouvert à la cause des immigrés. La CFTC puis sa dissidence, la CFDT.

Les militants chrétiens de gauche, issus des mouvements d’avant-guerre, sont très présents dans ces organisations syndicales. Ils accueillent et soutiennent les luttes des immigrés pour leurs droits, pour l’égalité de traitement. « Travailleurs français, Immigrés, même patron, même combat ! ». La question de la religion de ces immigrés n’est pas présente dans l’approche de ces militants chrétiens.

La laïcité à l’œuvre

Cet engagement militant sur fond religieux intéresse au plus haut point Driss El Yazami. Jamais, ces militants chrétiens n’ont fait preuve de prosélytisme !

(p 279) « (…) mes amis chrétiens m’avaient fait comprendre et habitué, sans que je m’en aperçoive alors, à ce que pouvait être une société sécularisée et une laïcité institutionnelle bien comprise : non pas une politique antireligieuse, mais une distance bienveillante vis-à-vis des croyances et spiritualités présentes dans une société pluraliste et démocratique, une neutralité de l’espace public, mais aussi et d’abord la garantie, par les pouvoirs publics, de la liberté de conscience (croire ou ne pas croire) et du libre exercice des cultes. »

La laïcité, comme espace de liberté, est bien à l’œuvre dans les engagements des uns et des autres. Par-delà la religion, par-delà les croyances.

En écho avec la Guerre d’Indépendance qui venait de ravager l’Algérie et déchirer la société française…

Nous sommes, avec Driss El Yazami, dans les années 1970, moins de dix années après la fin de la Guerre d’Algérie. Ces militants chrétiens qu’il rencontre aux cotés des immigrés étaient issus d’une matrice d’où étaient sortis les premiers soutiens à la lutte des nationalistes algériens pour leur Indépendance, au milieu des années 1950. Avec une poignée de militants trotskystes et quelques individus singuliers [4].

Autre époque, l’engagement se précise

Crise du gauchisme, débats sur le totalitarisme communiste, répression au Maroc des années 1970… poussent l’auteur vers la « galaxie des droits de l’homme ».

Driss El Yazami adhère en 1986 à la Ligue des Droits de l’Homme à Paris. C’est la voie qu’il a choisi, avec les apports des deux univers au sein desquels il a lutté et appris dans les années 1970. L’apport chrétien et d’extrême gauche.

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[1] « Nisrany » : ce mot est fascinant. Il vient de « Nazareth », la ville de naissance de Jésus Christ. C’est ainsi qu’au Maroc on désigne les étrangers venus du Nord. On les assimile à des chrétiens. En Algérie, on peut les appeler des « Roumis », mot venant de « Romain ». La désignation des Européens dans ces pays puise dans l’histoire millénaire. Sans que la plupart des personnes qui utilisent ces mots connaissent nécessairement cette histoire.

[2] Bernard Rosenberger a été membre du Conseil d’Administration de l’ONG Migrations & Développement jusqu’en 2005. Je l’ai connu dans ce cadre. Fin connaisseur de la société marocaine, il apportait à l’association son recul historique et sa profonde connaissance des populations des régions rurales et de l’économie politique de ce pays.

[3] Saïd Bouziri, né en 1947 à Tunis et mort en 2009 à Paris 12ᵉ, est un militant des droits de l’homme qui s’est engagé dans plusieurs luttes en lien avec l’immigration. Wikipédia. Pour en savoir plus, voir ==> ICI

[4] Comme Henri Curiel, né en 1914 au Caire et mort assassiné le 4 mai 1978 à Paris, Henri Curiel est un militant communiste et anticolonialiste. Wikipédia. Pour en savoir plus sur l’homme, voir ==> ICI