Brève histoire sur une Immense croyance. Un point fixe, extérieur à soi. Nous allons présenter nos condoléances à la mère de Samira qui vient de perdre son mari (avril 2009). Nous portons, comme la coutume le veut, 12 kilogrammes de sucre en 8 pains d’un kilo et demi chacun. La maison est au fond du derb (ruelle), derrière le souk des tapis. Le sac est lourd à porter !
Nous arrivons à l’improviste, comme il se doit. La fille va préparer le thé, nous attendons dans le salon. La veuve arrive, toute habillée de blanc. Comme le veut la tradition, pour quarante jours. On évoque avec délicatesse la disparition du mari. La femme lève les yeux et l’index vers le ciel et invoque Dieu. Une émotion puissante et digne nous enveloppe.
Le mot Allah revient mille fois dans les propos. Le point fixe est bien là, inaccessible et pourtant mille fois invoqué. Apaisant parce qu’extérieur et partagé.
Nous sommes là au centre de « l’essence de la religion ».
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Sur la mort, voir ==> ICI
On pourra consulter la note de lecture sur l’ouvrage de Simone de Beauvoir « Une mort très douce » ==> ICI
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