« Oui mon commandant ! » Amadou Hampâté Bâ. Un récit autobiographique qui nous entraine dans l’Afrique colonisée des années 1920 et suivantes. Amadou Hampâté Bâ nous fait partager sa vie de jeune homme que l’administration coloniale va employer pour l’instruction en Français qu’il a acquise à l’école. Il nous livre une somme d’informations sur la vie sociale des régions nommées alors Soudan français et Haute Volta (actuels Mali et Burkina Faso). Mais il fait preuve aussi d’une pensée réflexive d’une immense sincérité. Ses questionnements de jeune homme face au pouvoir colonial qui l’utilise et le valorise à la fois. Face aux femmes qui le convoitent, lui qui est devenu un « blanc-noir » en endossant les habits des fonctionnaires indigènes. Face aux traditions, à sa famille, à la religion… La lecture de l’ouvrage nous fait réfléchir sur les profondes mutations que les sociétés africaines ont connu depuis un siècle. Avec la colonisation puis avec l’Indépendance, puis la mondialisation. Le tout, dans une situation démographique totalement bouleversée. Ainsi, la population du Mali était de 2.5 millions d’habitants en 1920, et de 20,9 en 2021 [1].

Cette note de lecture de « Oui mon commandant ! » d’Amadou Hampâté Bâ consistera en des courtes évocations ponctuelles sur des thèmes essentiels qui émergent du récit que l’auteur nous fait parcourir. Souvent, à base de citations.

A lire ce témoignage, on peut comprendre que le rejet de la France qui s’est réveillé dans les années 2010, vient de loin. Il s’est construit humiliation après humiliation sur toute cette longue période coloniale de déni de l’égalité sur la base de la force et de mépris. En un mot, d’apartheid.

La force des liens

L’auteur, Amadou Hampâté Bâ, fait partie de lignées royales, dans une configuration familiale et selon des filiations très complexes. Entre premier et second mari de sa mère. Oncles de sang et oncles d’alliance. Cousins et cousines… Le tout dispersé sur un immense territoire, fait, grossièrement, du Mali et du Burkina Faso réunis. Ces liens croisés tissent une toile dense d’injonctions traditionnelles et de solidarités indissolublement liées. Un tissu formé de respect des anciens et de soutien de ceux-ci aux plus jeunes.

Dans cet entrelac, Amadou circule avec aisance. Y compris dans ses relations avec les personnes d’autres appartenance tribale. On est Peul, comme Amadou. Ou Toucouleur, Bambara, Mossi, Dogon…

L’étrange fétiche de la France

(p 31) « … la France, pays représenté par un grand fétiche composé de trois bandes d’étoffe tricolores : une bleue, une blanche et une rouge. Ce curieux fétiche ne demande pas qu’on lui sacrifie du gros ou de menu bétail. Et moins encore des vies humaines, non ! Mais il exige d‘être salué chaque fois que l’on passe devant lui ou qu’on le sort en public. Et chaque matin, des guerrier en armes doivent le hisser au sommet d’une longue perche… »

Les craintes du villageois devant les exigences des titulaires d’autorité

L’homme en question est un vieux pêcheur qui répare son filet sur la berge du Niger. Amadou et son garde s’approchent de lui. (p 36) « Son inquiétude était d’autant plus grande que je portais mon casque colonial et que j’étais accompagné par un garde de cercle armé d’une cravache en peau d’hippopotame. Ses questions se lisaient presque sur son visage ‘que vient il me demander ? Une partie de ma prise de cette nuit ? Mon fils pour remplacer un de ses piroguier ou augmente leur nombre ? Ma fille pour lui servir de cuisinière et de masseuse aux heures de repos ?’ »

Les inégalités de droit, au cœur même du fait colonial

(p 55) « Je réalisais soudain combien l’Africain était privé de droits dans son propre pays. A l’époque, la garantie la plus sûre pour tout obtenir sans peine et se permettre tous les abus sans punition, c’était d’avoir la peau blanche. Et aussi, il faut le reconnaitre, mais dans une moindre mesure, le fait d’être un « blanc-noir », c’est-à-dire un représentant de l’administration coloniale. »

Les classifications de la population dans la colonie

L’obsession coloniale a été, toujours et partout, de classifier les individus colonisés. Avec un souci majeur, celui de les distinguer du personnel de la métropole. Chacun des pays colonisateur a trouvé des solutions particulières à cette obsession. Britanniques, Portugais, Espagnols, Hollandais, Français ont chacun projeté sur leur empire leur propre vision de qui ils étaient et qui étaient « les autres ». On lira avec profit la note de lecture sur l’ouvrage « Pauvre petit blanc de Sylvie Laurent Voir ==> ICI

Amadou Hempâté Bâ nous parle de son pays de ce point de vue. Il oppose la classification effectuée par l’administration française, à celle que « l’humour populaire » des populations locales avait forgé.

Les classes sociales, vue par les dominants et par les dominés

(p 241) « Sous l’effet de la colonisation, la population d’Afrique occidentale française s’était divisée automatiquement en deux grand groupes, eux-mêmes subdivisés en six classes qui vinrent se superposer aux classes ethniques naturelles. Le premier était celui des citoyens de la République française. Le second celui des simple sujets.

Le premier groupe était divisé en trois classes. i/ Les citoyens français pur-sang, nés en France ou Européens naturalisés français. ii/ Les citoyens français des ‘quatre communes de plein exercice‘ du Sénégal (Gorée, Saint-Louis, Dakar et Rufisque). iii/ Enfin, les Africains naturalisés citoyens français. Tous jouissaient des mêmes droits (en principe) et relevaient des tribunaux français [2].

Le second groupe, celui des sujets, comprenait à son tour trois classes. i/ Au sommet de la hiérarchie venaient les sujets français du Sénégal, qui jouissaient d’une situation privilégiée par rapport à ceux des autres pays et auxquels on évitait de se frotter, par peur de répercussions judiciaires ou politiques. ii/ Puis venaient, dans les autres territoires, les sujets français ‘lettrés’ (c’est à dire scolarisés ou connaissant la français) et iii/ les sujets français ‘illettrés’ (uniquement du point de vue français, cela vas de soi).

Les 4 classes de l’humour populaire

A côté de cette division officielle de la société, l’humour populaire en avait créé une autre, qui se réduisait à quatre classes. i/ Celle des blancs-blancs (ou toubabs) qui comprenait tous les Européens d’origine. ii/ celle des blancs-noirs, qui comprenait tous les indigènes petits fonctionnaires et agents de commerce lettrés en français ,travaillant dans les bureaux et factureries des blancs-blancs qu’ils avaient d’ailleurs tendance à imiter. iii/ Celle des nègres des blancs, qui comprenait tous les individus illettrés mais employés à un titre quelconque par les blancs-blancs ou les blancs-noirs (domestiques, boys, cuisiniers, etc…). iv/ Enfin, celle des noirs-noirs, c’est à dire les Africains restés pleinement eux-mêmes et constituant la majorité de la population. C’était le groupe supportant patiemment le joug du colonisateur, partout où il y avait joug à porter. »

Apparait à l’évidence la nature raciale de ces classifications !

Ce point est particulièrement sensible pour moi. La question s’était posée dans l’Algérie coloniale, et a affecté ma propre famille. Au comble de ses contorsions juridiques, l’administration française avait même créé la classe des « musulmans chrétiens » ! ! Voir sur ce point « La ségrégation au cœur de la colonisation française » ==> ICI

La soumission à la France. L’humiliation. Aimer la France !

(p 73) Le grand commandant à Amadou Hampâté : « Certes, j’exige qu’on aime et respecte la France que je représente ici. Mais je me fais un devoir de respecter les coutumes de mes administrés. Tant qu’elles ne vont pas, bien sûr, à l’encontre des intérêts et du prestige de la France. »

Un plaignant vient déposer sa déclaration devant un administrateur colonial. Il se voir refuser violemment de signer son nom en caractères arabes. (p 275) « Pour Cardier, l’utilisation de caractères arabes n’était rien d’autre qu’une manifestation patente de sentiments antifrançais. Il ne pouvait donc l’admettre comme valable pour authentifier un acte (…). De son propre chef, il prit un crayon rouge, barra d’une croix rageuse la signature de Haman Nouh et lui fit apposer à la place l’empreinte digitale de son index droit. »

(p 192) Echange entre Amadou et un ami « … et je me demande ce que je ne suis prêt à faire pour me venger des injures gratuites que viens de recevoir sans raison. – Dieu te garde de tenter quoi que ce soit contre le plus petit et le plus vil des Blancs. A plus forte raison contre un membre du corps des administrateurs des colonies ! Ce sont les maitres absolus du pays. Ce n’est pas pour rien qu’on les appelle « les dieux de la brousse. »

« Oui mon commandant ! » Amadou HAMPATE BÂ

(p 87) « Pendant que le cuisinier prépare le dîner des deux sergents, Autexier m’appelle : ‘Amadou Bâ ! Mon ami et moi t’invitons à dîner’. Je ne m’y attendais nullement, car manger à la table d’un Blanc était, à l’époque, une chose impensable pour un nègre. »

Les jeunes femmes de la capitale. « Blanc-noir » et « blanc-blanc »

Amadou Hempâté est attiré dans un piège par une « épouse coloniale ». (p 144) « Si elle ameutait la foule, je passerai sans doute possible pour un voleur ou un violeur de femme mariée. De surcroît épouse d’un Blanc ! Comment qualifier le crime d’un blanc-noir se permettant de violer le domicile d’un blanc-blanc pour tenter de coucher avec sa femme ou de voler ses affaires ? Ce serait presque un crime contre la République française ! »

Une gouvernance locale multiple. Une terre sans droit de propriété

(p 57) « Dans la tradition africaine ancienne, un chef, si puissant soit-il, ne détenait jamais à lui seul tous les pouvoirs entre ses mains. Dans tous les pays où il y avait des « maîtres de terre », des « maîtres des eaux », de la pêche ou des pâturages, c’étaient eux qui détenaient l’autorité religieuse traditionnelle vis-à-vis de ces éléments. Et qui pouvaient en accorder le droit d’usage, et non le roi. La terre étant censée n’appartenir qu’à Dieu, le droit de propriété n’existait pas. »

Le travail forcé

Certes, l’esclavage était formellement aboli au début du XX° siècle dans les colonies françaises d’Afrique. Mais perduraient les situations de « captifs » dans les grandes maisons africaines. D’anciens esclaves restaient comme domestiques à demeure. Dans les relations avec les Blancs, il y avait aussi une domesticité importante. Et même une espèce de mariage de fait des coloniaux avec des femmes locales, appelées alors « épouses coloniales ». Les enfants n’étaient pas reconnus par le père, dans la plupart des cas.

Mais le plus important était de mettre au travail des centaines d’hommes pour les grands travaux, notamment la construction de routes

La tâche de réunir et de faire travailler ces masses de manœuvres était confiée à des Africains. Souvent d’anciens combattants qui avaient conquis, sur le champ de bataille de France, pendant la Guerre de 14-18, médailles, prestige et apprentissage musclé du commandement.

Un de ces chefs des travaux a réuni les villageois d’une province et s’adresse à eux. (p 111) « Il faudra donc réaliser une digue large et solide en travers du vallon. Pour ce travail, la province de Yako doit me fournir cinq cents manœuvres et assurer quotidiennement leur nourriture. Aucun de vous, y compris votre chef, ne quittera ce campement avant que les cinq cents manœuvre ne soient ici au complet. Faites transmettre les ordres en conséquence. Et celui d’entre vous qui essaiera de sortir pour rentrer chez lui, je le suspendrai à un piquet comme une vulgaire outre d’eau. »

Après avoir failli succomber à la séduction de « l’épouse coloniale », Amadou décide de se marier : « Un célibataire est comme un potager sans clôture »

Il décide de se faire construire une maison, sur un terrain que l’administration lui donne. « Les terres étaient vacantes et n’appartenaient à personne », même à Ouagadougou, au beau milieu de la capitale de la Haute Volta.

Un entrepreneur est désigné, qui lui construira deux grandes cases pour lui et son épouse, un hangar entre les deux, deux petites cases pour les parents et autres invités, une case pour la cuisine et une autre pour la toilette. Le tout, entouré d’un mur, pour la somme totale de 150 francs. Elle sera réalisée en 20 jours.

« Oui mon commandant ! » Amadou HAMPATE BÂ - Couverture du livre

Le mariage d’Amadou Hampâté Bâ

Amadou va épouser sa cousine Baya. L’union a été arrangée depuis quelques mois au sein de la famille. Amadou décrit son mariage avec grands détails. Une fête somptueuse et rigoureusement ritualisée. Où traditions et Islam se mélangent. Ce sont les parents et amis qui se chargent de l’organisation. Annonce dans la ville par les crieurs publics, musique, chevaux, costumes traditionnels, succession de grands festins, distribution d’argent aux invités… composent la fête. Le rang, le pouvoir, doivent se lire dans tous les détails de cet évènement exceptionnel.

Le coût des festivités s’élève à plusieurs milliers de francs. A comparer avec les 150 francs du coût de la construction de sa concession.

Conflits liés au fait colonial

Le récit d’Amadou Hampâté Bâ est émaillé de conflits, de crises parfois même pouvant conduire à mort d’hommes. Ces situations douloureuses, il les vivait dans l’exercice de sa profession. Par ses fonctions, il était en effet mêlé de près aux affaires administratives, judiciaires, militaires de l’appareil colonial.

Sous le prisme de ses dysfonctionnements, la colonisation apparait en toute lumière comme relevant d’une situation structurelle d’inégalité en droit. A laquelle s’ajoute le mépris. On peut ajouter l’irrespect quasi permanent. Le renversement des hiérarchies traditionnelles. La prédation légale sur les corps : par le travail forcé, par la prise des femmes…

Un tel système ne pouvait qu’engendrer de gigantesques tensions qui finissaient par éclater en conflits. L’auteur témoigne de ces tensions, de ces violences. Contre lui d’abord. Contre d’autres Africains aussi. Ayant gagné la confiance des autorités, il a accès à beaucoup d’informations confidentielles et peut, à la marge, atténuer la peine de ses concitoyens.

Il y avait aussi les conflits au sein de l’administration

Conflits classiques au sein des structures de pouvoir que constituaient le lourd appareil administratif colonial. La solidarité entre administrateurs blancs laissait parfois la place à de violents échanges. Où le pouvoir administratif était mis à profit pour régler ses comptes ou rendre justice.

L’auteur tentait de se tenir à l’écart des coups qui s’échangeaient entre ses chefs ou entre eux et les chefs de l’Eglise. Comme le dit le dicton amazigh : « Quand c’est une querelle de poules, tu peux rester. Mais quand c’est une querelle de chameaux, garde-toi d’en approcher ! »

Les fonctionnaires coloniaux aux profils chargés

La population de ces hommes qui « partaient aux colonies » était composée de personnes qui pouvaient avoir de lourds passés. Cela durcissait les conflits inter personnels entre des hommes doublement marqués par le fait colonial, mais aussi par leur sortie de la grande boucherie de la Première Guerre Mondiale. Ces territoires sous domination française servaient ainsi d’horizon, mais aussi d’échappatoire, de déversoir à nombre d’hommes cabossés, déclassés, frustrés, meurtris.

Lesquels trouvaient en Afrique un statut élevé par la seule couleur de leur peau. Et la possibilité d’exercer un pouvoir presque sans limite sur une population soumise par la force.

La noblesse française. L’Empire colonial français

Dans ces jeux brutaux, la noblesse jouait un rôle particulier. Elle avait largement investi en Afrique colonisée les postes à responsabilité de l’appareil colonial. Soit comme officier soit comme administrateur[3]. Le rêve de l’Empire colonial français agissait sur ces hommes [4].

L’Islam

Amadou Hempâté Bâ trouve un immense réconfort dans la religion, dans sa foi en l’Islam. Un Islam des confréries qui autorise un recul critique. Qui valorise le savoir et son approfondissement. Un Islam qui demeure ouvert sur l’autre dans le respect de sa croyance. Qui recherche la meilleure adéquation entre traditions africaines et préceptes coraniques.

L’auteur interroge ses maitres en religion et anciens de sa famille pour prendre ses décisions importantes. Seul avec sa croyance, il s’interroge dans la prière pour trouver des réponses à ses questionnements personnels.

Spiritualité ou outil de révolte ?

En face, le pouvoir colonial avait compris que l’Islam était un vecteur potentiel de résistance. Quelle était la part de la spiritualité, de la piété et celle de l’opposition à l’ordre colonial dans l’attitude des croyants ? A ce questionnement, il est presque totalement impossible de répondre tant la place de la religion dans les sociétés de culture musulmane (en Afrique sub-saharienne comme ailleurs) est difficile à comprendre pour les Européens. Y compris pour ceux d’entre eux qui ont l’expérience personnelle de la foi, comme fervents croyants chrétiens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le mot « laïcité » est si difficilement à intégrer dans les sociétés arabes et africaines. A cette époque comme aujourd’hui.

(p 118) « … l’administration coloniale donnait la chasse aux marabouts afin de comprimer l’avance de l’Islam. »

Sur la « conversion » de l’auteur à l’Islam (p 80) « Mais, Tierno, je suis déjà musulman ! – Non ! Tu es né musulman, mais cela ne suffit pas pour l’être vraiment. Chaque être humain devrait pouvoir, à sa majorité, se décider en pleine conscience. (…) Mais ne te crois pas obligé de m’emboiter le pas. Comme il est dit dans le Coran ;’Pas de contrainte en religion’ »

L’Administration, mais aussi l’Eglise des Pères Blancs, avait la hantise d’une progression de l’Islam sur les terres colonisées. La moindre manifestation religieuse, comme celle de l’expression en langue arabe, était perçue comme une menace.

Sur la fin de l’ouvrage, Amadou Hempâté Bâ nous montre combien la spiritualité occupe une place grandissante dans sa vie

La spiritualité et la connaissance. Car il s’attache à son guide spirituel Tierno Bokar au travers d’un apprentissage du Coran, de la langue arabe, et des préceptes de sa confrérie tijaniyya [5]

Tierno Bokar lui enseigne notamment la nécessaire séparation entre pouvoir et religion. (p 482) « Bien entendu, il arrive que le commandement revête le manteau de la religion, mais alors attention ! Ce n’est plus de la religion, c’est du ‘commandement par le religion’, ou de la ‘religion domestiquée’ ».

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Amadou Hampâté Bâ, né en 1900 ou 1901 à Bandiagara, au Mali, et mort en 1991 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est un écrivain et ethnologue malien, défenseur de la tradition orale, notamment peule. Membre du Conseil exécutif de l’Unesco de 1962 à 1970, il y lance une formule devenue proverbiale : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. ». Wikipédia. Pour en savoir plus, voir ==> ICI

[1] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_du_Mali

[2] C’est moi qui ait ajouté dans le texte de l’auteur les marques des classes i/, ii/, iii/.

[3] Hubert Lyautey, qui a joué un rôle majeur dans l’établissement du Protectorat du Maroc, était de ceux-là. D’origine aristocratique par sa mère et descendant de Saint Louis, il affichait des opinions monarchistes. Pour en savoir plus sur Lyautey, voir ==> ICI

[4] Sur l’Empire colonial français, voir ==> ICI

[5] La Tijaniyya ou tariqa tijaniyya (en arabe : الطريقة التجانية (Al-Ṭarīqah al-Tijāniyyah), littéralement « la voie tijane » est une confrérie (tariqa) soufie, fondée par Ahmed Tijani en 1782. (Wikipédia) Sur cette confrérie, voir ==> ICI


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