Recul de la francophonie et coupe de cheveux
Marrakech, janvier 2025. Je rentre de Paris avec une tignasse ébouriffée. Le premier matin, je me précipite chez mon coiffeur, Monsieur Hafed, dans mon quartier. Ah, il n’est pas là. Un jeune homme me dit qu’il ne revient que dans 3 jours.
Trop long à attendre pour mes cheveux trop longs. Je m’installe dans un fauteuil, une grande blouse nouée autour du cou.

Un demi-centimètre

Le jeune coiffeur m’interroge du regard. Je lui demande de bien dégager nuque, et de ne couper que d’une toute petite longueur le reste des cheveux. Et je montre avec mes doigts un demi-centimètre à couper. Il fait mine qu’il a compris.

Iroquois ?

Il saisit une tondeuse, et en un tour de main, m’a coupé une bande des cheveux presque au raz. Vais je arrêter la coupe avec ma tête d’Iroquois ?
Rien ne peut rattraper le coup, je laisse faire. Les cheveux, cela repousse.

Tintin

Recul de la francophonie et coupe de cheveux

En fait, le jeune coiffeur a compris que je voulais qu’il ne laisse sur mon crâne qu’un demi-centimètre de cheveux !
Et je sors de chez lui avec une coupe au raz. Avec une houppette sur le devant. De quoi ressembler à Tintin.

Ah, la perte de la francophonie !

Mais c’est aussi de ma méconnaissance de la langue arabe que je parle ici !

& & &

« les Bruits de Marrakech », voir ==> ICI
En savoir plus sur Marrakech, voir ==> ICI