« En passant par-là » haïkus de Jean-Claude CESAR. Comme des notes de musique. Comme les photos accrochées au fil d’un album imaginaire. Laissons-nous entrainer. Passons, un moment, par la route que Jean-Claude César déroule sous nos pas.
Des impressions fugaces à partager
On se laisse embarquer ou pas. Mais c’est toujours avec plaisir que l’on saute d’un haïku à l’autre. D’une page à l’autre. Comme si on s’attendait à l’imprévu. Quel paradoxe !
Imprévu, insolite, humour, au rendez-vous
Un brin d’incompréhension aussi. Rester calme, apaisé. Pourquoi s’accrocher à la raison ? Il suffit de laisser aller son imagination. Et tant pis si du poème rien ne vient éclairer notre lumière interne. Il reste une image, une impression. Et c’est cela la magie du haïku.
Dans cette belle énergie dansante
J’en profite
Pour cirer mes babouches
« En passant par-là », ces haïkus de Jean-Claude César nous entrainent dans des répétitions, des contradictions
La vie, quoi ! Mais avec quelque chose de léger. Sans conséquence. Et pourtant… Mais aussi des passages rugueux. Qui grattent à la gorge. Ou insolites. Ou déplacés. Mais diable, que font ces mots dans un recueil de poésie ?
Toute ma vie
J’ai marché les pieds nus
A côté de mes pompes
5-7-5 et une saison, s’il vous plait !
Jean-Claude César ne sacrifie pas à la rigueur du 5-7-5 en nombre de syllabes. Ni à l’impératif d’évoquer une saison… Et c’est tant mieux. Comment enfermer la poésie dans un carcan ? Elle qui nous invite à la liberté ?
Ni pour
Ni contre
Juste en respecter l’esprit. Fait du désir de partage. Une émotion, un rire, un souvenir, une impression. Et faire confiance à l’autre, le lecteur inconnu. Quelle rencontre !
Petite pluie froide
Poète
délecte-toi de l’instant
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