Coronavirus – Plus de raison moins d’émotions. Je ne suis pas spécialiste des pandémies. Mais en tant que citoyen (confiné et respectueux des consignes), je cherche à m’informer et à partager les informations les plus documentées et les plus sérieuses. Pour surnager dans l’océan des informations de toute nature, des plus farfelues aux plus inquiétantes.
Avec des textes qui posent des questions essentielles sur la marche des hommes sur notre planète. Et je cite ce mot d’humour : « Pourvu que le confinement dure un an, qu’on ait le temps de lire tout ce qui se dit d’intéressant sur la situation actuelle ! »
Dans l’immédiat, il y a cette maladie. Je vous résume ci-dessous le texte d’un anthropologue de la santé et expert en santé publique, Jean-Dominique Michel (lien vers son texte à la fin de ce post). En voici les éléments essentiels
Le Covid-19 est un virus qui aurait 3 caractéristiques majeures
- Il est extrêmement contagieux
- Il est très peu mortel
- Sauf pour les personnes déjà affectées par une ou plusieurs maladie chronique : affection cardio-vasculaire, diabète, cancer… Pour les malades atteints de ces affections chroniques, la mortalité est très élevée. Les personnes âgées sont celles où l’on retrouve le plus ces maladies chroniques.
Si ces caractéristiques sont vérifiées, la pandémie devrait avancer dans le temps la mort d’un nombre élevé de personnes fragiles. Souvenons-nous. La canicule de 2003 avait accru la « mortalité naturelle » dans l’année de 15 à 18.000 décès en France.
En conséquence, JD Michel estime que la politique à mener n’est pas le confinement. Mais le dépistage généralisé et le traitement en hôpital. C’est la politique qu’ont suivi la Chine et surtout la Corée. Ce dernier pays a enrayé la pandémie très rapidement.
Le choix du confinement sensé éviter des afflux massifs dans les hôpitaux n’est il pas lié à la politique de réduction des capacités hospitalières qui a été menée depuis 20 ans ?
Et dans les pays du Sud?
En dehors de l’article de Michel, je pose la question. Le confinement a-t-il un sens ? Dans les espaces à forte densité de populations? Dans les lieux d’habitat précaire, de forte promiscuité… Et comment peuvent faire les personnes qui vivent dans la rue ? Au Sud mais aussi au Nord ? En France, la police a verbalisé des personnes sans domicile fixe, c’est-à-dire qui dorment dans la rue !
La « guerre » ou la « solidarité »?
La « déclaration de guerre » des autorités françaises n’aide pas à comprendre. Elle détourne l’attention des enjeux véritables en dramatisant la situation.
Et j’ajoute qu’une telle posture guerrière évite l’essentiel : la nécessaire solidarité entre les personnes. Surtout envers les personnes vulnérables. Et entre les personnes qui sont obligées de travailler hors de chez elles et celles qui sont confinées et peuvent télétravailler.
Une fois de plus, la société se trouve éloignée des politiciens. Elle manifeste avec force cette solidarité.
Mais ce mouvement de solidarité résistera-t-il aux difficultés psychologiques, sociales et pratiques du confinement ?
La chloroquine, un traitement possible?
En outre, l’auteur propose de tester dans la situation d’urgence actuelle, le traitement proposé par Didier Raoult directeur de l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille. Ce traitement utilise un produit banal, la chloroquine. Ce produit existe depuis 1949. Il est bien connu dans ses dosages à prescrire et dans ses effets. De plus, son brevet est tombé dans le domaine public. Sa production est facile, maîtrisée dans de nombreux pays, à bas coût. Pas de milliards d’Euros de profits pour les laboratoires pharmaceutiques avec la chloroquine !
Une polémique s’est emparée de cette proposition de traitement, avec des enjeux qui sortent du champ de la science. Et avec des dimensions internationales. Le fait que Didier Raoult soit climato-sceptique complique le débat public.
Voir l’article de Jean-Daniel Michel ==> ICI
Coronavirus, une manifestation foudroyante de la mondialisation libérale ==> ICI