C’est son premier mandat…
Le lendemain de son investiture, le New York Times publie cette photo. Obama, le Président des USA, entouré de… de qui ? Peu importe. L’image parle d’elle-même. Ces hommes à l’allure froide et cynique, déterminés, aux mains jointes, entourent Obama, les mains ouvertes. Lui est en train de parler, de convaincre. Que dit-il ? On ne sait pas. Les autres, ses gardiens, restent la bouche close, mais leurs mains et leurs regards parlent pour eux.
Obama est entre leurs mains
Que les puissants se rassurent, dit la photo, Obama est bien en nos main, bien tenu en laisse par nous qui concentrons entre nos mains fermées toujours plus de pouvoirs et de richesses.
Yes we can
Cela avait été le slogan du candidat Obama. Mais que pouvait-il faire, avec son intelligence et son ouverture, face au mur de l’argent, de la finance? Ce mur, on en a une illustration sur cette photo !
Finalement, quel bilan pour Obama?
Au terme de son second mandant, alors que le candidat Donald Trump vient de triompher, qu’a fait Obama? Qu’a-t-il fait pour réduire la blessure sociale et identitaire que le peuple américain, comme bien d’autres en Europe, a continué de subir sans discontinuer ? Le résultat des urnes apporte une réponse à cette question !
Vidéo de l’investiture d’Obama et l’espoir qu’il avait soulevé ==> ICI
Articles similaires
Le Président est mort ?
22 janvier 2016
Jamais le mercredi – L’ébène et le sapin
3 janvier 2016
La Russie notre voisine
11 septembre 2019
2 Commentaires
Add comment Annuler la réponse
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Bonjour Jacques,
Obama, Clinton, la Chine, la Russie… le système capitaliste ultra-libéral semble capable de tout absorber et de tirer profit de toutes les situations. Il ne faut pas accabler Obama: face à ça les gouvernements et les états ne peuvent intervenir qu’à la marge un tout petit peu à gauche ou un tout petit peu à droite… Seule, peut-être, une grande crise, beaucoup plus grave qu’en 2008, une vraie catastrophe économique pourrait finir par arrêter la course folle de la mondialisation ultra-libérale. Trump va-t-il être absorbé lui aussi et renforcer le système qu’il prétend combattre…ou va-t-il faire faire ce saut vers le Big Crunch???
Bonjour Jacques,
Oui, le système actuel semble tout absorber, tant il a « capturé les Etats » en pesant sur la rédaction des règles (des lois et règlements) avec la complicité des politiques (ceux qui sont justement du coté des causes). Et je ne vois pas de sortie de ce système infernal que par des crises profondes, je suis d’accord avec toi.
Des crises qui emprunteront des formes nouvelles (ce ne serai pas une III° Guerre mondiale sur le modèle des 2 premières), avec des conflits locaux au sein même des sociétés, y compris dans les pays du Nord. Mais le ressort des violences sera sempiternellement identique : des conflits qui combineront des causes sociales et identitaires mélangées, que les dirigeants aveugles ignorent délibérément, malgré les multiples alertes (électorales notamment : ainsi, ces dirigeants ont totalement effacé les votes Non aux référendums sur l’Europe en France et aux Pays Bas). Et pendant ce temps là, l’environnement se dégrade…
Comment retrouver espoir? A partir des multiples initiatives décentralisées qui se font jour dans le monde entier, et qui ne parviennent pas (ne cherchent pas pour l’instant) à se fédérer, laissant les questions centrales, vues comme hors de portée, aux impulsions des marchés qui ont inféodé de plus en plus les Etats et les politiques.