Pour moi, le 11 septembre évoque ce jour de 1973 où Salvatore Allende, président démocratiquement élu au Chili, a été renversé et tué par le général Pinochet, soutenu par l’extrême droite chilienne et les Etats Unis. J’en ai un souvenir précis, pour avoir participé, serré par l’angoisse, au rassemblement qui s’est constitué spontanément devant la Bourse du Travail, Place de la République à Paris, le soir même.

Pour les Catalans, le 11 septembre est le jour de leur défaite en 1714 devant les troupes françaises et espagnoles. Le jour qui a scellé la fin de leur rêve d’indépendance pour de longues années.

Pour d’autres, et notamment pour les jeunes, c’est le jour de l’attentat terroriste contre les deux tours à New York, en 2001, qui a marqué un tournant dans les relations internationales.

Dans tous les cas, un jour de tristesse et de mort.