Place de la République : la « société liquide » en métaphore

Un ensemble d’animations non coordonnées, de flux qui glissent les uns à coté des autres, parmi les autres, qui s’interpénètrent en un ballet fluide et non organisé dans les circulations, les rythmes, les sons, les intentions, les indifférences à l’autre…

 Manif des opposants d’un pays d’Afrique de l’Ouest. Un cortège traverse la place d’Est en Ouest avec banderoles et slogans.

 

Place de la République : la « société liquide » manifestation d'Ivoiriens

 Rassemblement des opposants ivoiriens, qui occupent le coin Sud-Est de la place, avec discours, chansons et rythmes…

 Simples passant qui traversent la place…

 la « société liquide » en métaphore - simples passants

 Rassemblement des soutiens à Lula, en poèmes et chansons au pied de la statue de la République, sous sa main droite portant le rameau d’olivier.

Chacun cherche son chat dans l’indifférence générale

 Danseurs en école de dance, au centre de la place, plutôt sur le coté main gauche.

Place de la République : danseurs
Paris

 Amoureux qui se sont donné rendez vous ou qui se quittent…

 Place de la République : amoureux

Jeunes en planche à roulette (skateboard) presque partout. Mais surtout sur la partie Est de la statue (main gauche) vers le métro Oberkampf…

  

Place de la République : les amateurs de skateboard

Jeux de société et d’adresse, près du bloc rouge, des enfants, des parents…

 Dans le coin Nord Ouest, l’arbre planté en hommage aux victimes du terrorisme en 2015-2016. Le quartier de République a été particulièrement touché (Bataclan, restaurants proches du Canal St Martin…) Une plaque de cuivre, au sol, commémore ces tragiques événements.

 Le miroir d’eau… mais personne pour s’ébattre dans le film d’eau ce jour, il est à sec (et il fait froid)

 Café « Fluctuât Nec Mergitur » nommé ainsi à partir d’un graffiti sur un panneau de chantier après les attentats de 2015.

Place de la République : la « société liquide » en métaphore

 Une image de la société, où les personnes se passent sans laisser de trace. Où les scènes se succèdent sans mémoire. Comme une étrave de bateau dont l’écume se dissout rapidement dans l’immensité liquide de nos sociétés. On voit clairement ce que signifie la différence entre « faire communauté » et « faire société » ! On est en pleine « société liquide » à la Zygmunt Bauman.

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Voir aussi ==> Crise ICI

Pour en savoir plus sur Zygmunt Bauman ==> ICI