« L’empreinte à Crusoé » de Patrick CHAMOISEAU. L’incroyable histoire de Robinson Crusoé, que nous conte Daniel Defoe [1], n’en finit pas d’inspirer des auteurs. Ici, Patrick Chamoiseau, avec sa pensée et son écriture singulières et puissantes, nous entraine dans une roman d’aventure philosophique.

L’homme Crusoé se retrouve échoué sur une île déserte. Il ne sait pas d’où il vient, il a tout oublié. Il ne sait pas qui il est. Où il est. Rien de ce qu’il trouve sur cette ile n’a d’équivalent dans ce qu’il connait.

Sous la plume de Patrick Chamoiseau, il va suivre le parcours de l’homme moderne. D’abord, dans une tentative effrénée, obsessionnelle, de contrôle, de domination. De la nature, de l’espace, de lui-même dans sa solitude. L’île où il se retrouve est pour lui une immense source de peur et d’angoisse. Une ennemie qu’il faut contrôler, exploiter, dompter.

C’est de l’espoir d’une rencontre avec un Autre que vient le salut. Un cheminement qui bouleverse sa vie de solitude. Qui réduit ses prétentions à dominer la nature. Celle-ci se révèle comme élément fondamental dans ce qui détermine sa position, sa place dans le monde.

Reconnaitre que nous ne sommes qu’un de ses éléments. Faire reculer la peur pour accueillir l’Autre…

L’homme échoué sur une plage recrée une société, à partir de zéro

Il se retrouve sur une île déserte. Il ne sait plus qui il est. Tout son passé s’est effacé en lui. Y compris son propre nom. L’homme a trouvé ce nom « Robinson Crusoé » sur les quelques affaires qui l’ont accompagné lors de son naufrage, près de la plage où il a repris conscience. Et il se l’attribue. Tout lui semble étrange et inquiétant dans cette île qu’il découvre avec terreur.

Il se lance dans un travail acharné. Dans une relation de peur et d’utilité, l’homme va mettre des années à apprivoiser « son » île. A la maitriser, à en nommer les moindres recoins. Montagnes, ravines, forêts, plages de sable, plages de galets, pics escarpés, grottes, sources et cours d’eau… Il va édicter des règlements, une Constitution même, pour dompter ce bout de terre qui lui a été « donné ».

Patrick Chamoiseau imagine ainsi le cheminement mental de création d’une société moderne à partir de la perception de l’île par Crusoé comme une table rase, un espace vierge. Il a créé des règles qu’il s’applique à lui-même. Des rites. Des interdictions. Mais aussi des routines pour son réveil, pour son coucher. Il légifère sur les éléments : le ciel, la mer, les sources, les vents… Mais qui le mettra en terre quand il sera mort ? Il dépasse même cette peur de mourir sans être enterré. Personne ne vient troubler le jeu qu’il invente avec lui-même dans une terrifiante solitude.

Il s’occupe à récupérer de l’épave tout ce qu’il peut

Pistolets, épées, barils de poudre… Bassines, chaudrons, barils de rhum, clous, ficelles, marteaux, lambeaux de voile…

Il va chercher également à apprivoiser l’océan. Une pirogue sort du labeur d’un an d’efforts. Taillée dans le tronc d’un arbre. Mais comment transporter l’embarcation à la mer ? Posée sur le sol, le bois a rapidement pris racine et des branches ont poussé là où sa hache avait façonné le creux de l’esquif. Il renonce.

Vingt année se passent. Il a depuis longtemps abandonné l’espoir de manifester sa présence pour attirer à lui une voile qui passerait au loin.

Et puis un jour…

Sur cette plage qu’il a arpenté des milliers de fois, il voit… une empreinte. L’empreinte d’un pied d’homme. La même terreur le reprend. Celle qui l’avait étreint vingt ans avant, quand il avait été recraché sur cette plage. Il s’enfuit. Qui a laissé cette trace ? Est un seul homme ? Un groupe ?

Il se cache dans cette ile qu’il connait si bien

Il se terre. Les animaux qu’il avait si patiemment domestiqués l’appellent désespérément. Il les a oublié. En ouvrant les barrières, il les libère. Il erre en se cachant dans les ravines, sous l’abri de l’épaisse forêt. Cette île qui était la sienne, voilà maintenant qu’un étranger l’a touchée. L’a envahie.

Il reprend peu à peu ses esprits

C’est sur un mode guerrier. Il organise sa défense. Pour rendre inexpugnable la grotte où il a installé l’essentiel de ses réserves. Son lieu. Ses lieux ! Car il a créé partout dans l’Île des postes protégés. Avec des réserves de nourriture. D’eau, d’armes et de poudre. Des lieux pour dormir en sécurité… Des mois passent. L’inconnu ne s’est pas manifesté. L’homme Crusoé part à sa recherche. Sa peur se transforme en volonté de le tuer. A se débarrasser de cet intru. Entré dans « son île ».

L'empreinte à Crusoé

Progressivement, sa peur se relâche

L’île commence à lui sembler beaucoup moins inquiétante. Il se détourne de ses obsessions productives. En laissant ses culture à l’abandon. Les champs retournent à l’état sauvage. Les animaux, relâchés dans la nature, lui restent cependant familiers. Seul un jeune bouc, un jour, lui fonce dessus et le bouscule. Il en rit.

Ses rituels autour des institutions qui soutenaient « son île » sont peu à peu abandonnés. La « douane », « l’armée », la « culture », la « maitrise des vents », le « contrôle de la mer »… Toutes ces constructions mentales s’effondrent tranquillement. Il veut rencontrer celui qu’il nommait « l’intru ». Qui est maintenant cet Autre désirable.

C’est la présence d’un Autre qui lui fait lâcher prise sur ses peurs

Sur sa volonté de domination qu’il avait l’illusion d’installer sur l’île. Il prend conscience de la perte d’humanité qu’il s’est imposé dans cette démarche. Pour cette période antérieure, il se nomme lui-même « l’idiot », pour avoir laissé la raison prendre le pouvoir exclusif sur lui. Il s’essaie à parler, à rire, à chanter. A redécouvrir son corps. A vivre de tous ses sens cette relation à la nature. Bruits, odeurs, vues… Une nature si généreuse, si riche, si diverse, si belle !

« L’empreinte à Crusoé » de Patrick Chamoiseau, une ode à l’humain, une ode à la nature, à l’altérité

Dans la richesse de son écriture, l’auteur nous fait voyager en ce qui constitue notre humanité. Mais aussi dans son refoulement. Dans l’envahissement de l’emprise mortifère. Dans sa redécouverte grâce à la reconnaissance du désir à rencontrer l’Autre, enfoui en chacun de nous.

Un parcours suivi avec une immense délicatesse, à l’échelle d’un individu qui a, pendant 20 ans, refoulé, nié sa dimension humaine. Entièrement tourné sur sa survie, sa protection contre ses peurs dans cette île déserte. Une île à la nature prolixe, luxuriante, dense, épaisse, mystérieuse.

La pièce se joue à trois : soi-même à regarder sans mentir, l’Autre, et la nature

C’est l’idée de l’Autre qui redonne à l’homme Crusoé le courage d’affronter la dimension humaine de sa vie. Il commence par une profonde introspection, à l’écoute de lui-même et des barrières qu’il avait érigé pour se protéger. En s’entourant de mots, de rituels, de proclamations formelles. En un mot, de l’illusion d’une possession de l’île et de tous ses maléfices.

Ce retour sur lui le prépare à la rencontre avec l’Autre. Mais il y a un troisième élément dans cette ouverture. C’est la nature. Une nature qui n’est plus seulement une ressource pour se nourrir, se protéger, se défendre. Un espace de ressources à investir. Une nature avec laquelle il n’a eu jusque-là que des rapports de peur et d’utilité.

Il découvre au contraire un élément plein de vie, de vies, de beautés, de richesses autres que matérielles. Un élément dans lequel il est une partie [2]. Qu’une partie. Découverte des plaisirs qu’elle offre. De sa luxuriance propre à parler à ses sens. Voir, entendre, sentir…

La nature

Une nature qu’il n’est plus question de chercher à dominer, exploiter, maitriser… mais un élément qui a sa propre existence, sa propre justification, en dehors de sa projection humaine. Elément de cette nature, il se voit aux côtés des plantes, des rochers, des sources, des insectes, des serpents, des crabes, des rats (qui se développaient autour des céréales qu’il cultivait), des chats, échappés du bateau et qui s’étaient multipliés sur l’île.

Les migrations

Il regarde le monde autour de lui. Ainsi, des oiseaux migrateurs : (p 236) « je surprenais des grappes de pluviers [3] migrateurs qui s’abattaient sur l’île pour quelques heures, puis s’en allaient dans des souffles d’horizon ; j’avais longtemps été séduit par les migrateurs ; ils savaient le lointain ; ils n’étaient prisonniers d’aucune sorte de limites ; je les avais toujours vu arriver avec exaltation comme s’ils attestaient l’existence d’un monde au-delà de cette île carcérale ; les voir s’en aller m’avait régulièrement échoué dans la consternation et le soupir d’envie ; (…) tellement mobiles, tellement légers, tellement loin de cette souche à laquelle m’avait réduit cette île…

Il s’engage dans un délire tranquille, une divagation avec lui-même. Avec la nature ! En l’associant à ses propres dérives mentales… Il s’invente un double avec qui il instaure un échange suivi…

Et puis un jour, la terre se met à trembler

La nature en est bouleversée. Des arbres sont arrachés, les plages de sable se couvrent de cailloux. Des pans de montagne s’affaissent. Le paysage est décomposé. Sa grotte, son refuge, est à moitié effondrée.

Il a peur de nouveau. L’angoisse l’étreint. Le silence et le calme se sont emparés de l’île, après le séisme. (p 215) « je ne percevais rien, sinon un lot d’absences qui s’étaient envasées comme des épaves ; j’étais seul ; accablé d’une solitude de bois brulé ; » Il ne reconnait plus « les lieux qu’il avait si longtemps administrés. »

Mais la nature se refait

De nouveaux arbres se mettent à pousser. L’île vit une nouvelle germination. Les roches mises à nu se couvrent de nouvelles végétations. La nature montre ici sa force de vie. Son « insouciance » aux agitations des hommes….

[JOA : dans l’Atlas marocain assoiffé par quatre années de sécheresse, le tremblement de terre du 8 septembre 2023 a libéré de nouvelles sources d’eau. Ou rétabli les cours d’oueds que l’on croyait secs à jamais…]

L’homme installe en lui et autour de lui une certaine sagesse

Alors que remontent dans sa mémoire d’incertaines réminiscences de ce qu’il a été avant son naufrage, il poursuit sa trajectoire d’homme immergé dans la solitude et la nature. Sagesse, angoisses sereines, contemplations lentes, détachement, observation, disponibilité … sont les mots que Patrick Chamoiseau met dans les réflexions de l’homme arrivé à ce stade de réflexion. Après tant d’années de solitude et de dialogue avec lui-même et avec la nature. De rencontre, pourrait on dire.

Un jour, une immense voile se profile à l’horizon

Ce qu’il a tant attendu ne l’étonne pas, ne le met pas en émoi. Il se prépare à cette rencontre.

En contrepoint au récit de l’homme, Patrick Chamoiseau nous donne l’autre face du récit. L’histoire qu’il a composée se passe au milieu du XVII° siècle. L’homme a été laissé sur l’île douze année auparavant, par le capitaine d’une frégate. Des extraits de son journal de bord nous livrent ces informations. Après avoir reçu un coup accidentel sur la tête qui lui avait ôté toute mémoire, l’homme Crusoé était devenu agressif et dangereux. Le capitaine l’avait fait enchainer et mis au fond de la cale, à côté de la « cargaison » du bateau.

Une « cargaison » faite d’esclaves menés de la côte guinéenne vers le Brésil. L’homme Crusoé, un jeune moussaillon provenant d’un village Dogon, avait été recruté et formé par le capitaine du bateau. Celui-ci avait éprouvé de l’affection pour ce jeune qui apprenait si vite le métier de marin, et toutes autres connaissances utiles. Et qui transmettait aussi son savoir. Douze année après (et non pas 25 ans comme le pense l’homme qui a perdu la notion du temps), passant au large d l’île, le capitaine se prend à chercher ce jeune africain. Et il le retrouve.

L’homme Crusoé ne reconnait pas le capitaine. Il raconte son histoire, qui a commencé, pour lui, sur l’île, après son échouage. Le récit s’engouffre dans une tempête mentale. Une aventure immobile, un labyrinthe tortueux. Mais il refuse de partir avec le bateau comme le lui propose le capitaine. C’est sur l’île qu’il veut rester.

Cris des esclaves

Alors qu’il est encore à bord, il entend des bruits de révolte venant de la cale. Ces bruits réveillent en lui des souvenirs confus. Il comprend. Il comprend qu’il a participé à la traite des esclaves. Et demande la libération de ces hommes, ces femmes, emprisonnés sous le pont, et leur transfert, avec lui, sur l’île. Cela lui est refusé, bien entendu. Un tel capital ne se laisse pas perdre ! Il se déchaine. Les marins ne parviennent pas à maitriser l’homme et sa force. Le capitaine le fait abattre. Une seconde fois, l’homme est emmené sur l’île inanimé. Cette fois, il est mort.

Dans « L’empreinte à Crusoé », Patrick Chamoiseau emmêle les récits

En fait, le capitaine se nomme Robinson Crusoé. Il avait laissé au jeune africain un baudrier portant son nom.

Le capitaine quitte l’île après avoir enterré l’homme. Et poursuit sa route vers le Brésil pour livrer sa « cargaison ». Mais une tempête brise son navire qui sombre. Il est le seul survivant du naufrage et s’échoue sur une île déserte, une autre île. Et voilà l’histoire de Defoe remise sur ses pieds après le conte philosophique que nous offre Chamoiseau.

Lui, dont les ancêtres ont fait le long voyage comme « cargaison ». Qui habite une île des Caraïbes, la Martinique. Chamoiseau imagine ce que l’homme abandonné, privé de toute mémoire, a pu envisager comme parcours dans sa solitude et son rapport avec la nature. C’est cela, la démarche de Chamoiseau !

L’écriture de Patrick Chamoiseau dans l’ouvrage

Tout d’abord le titre « L’empreinte à Crusoé » qui nous met d’emblée en porte à faux. « L’empreinte de Crusoé » ? « L’emprunt à Crusoé » ou « de Crusoé ? » On est déséquilibré par l’énoncé, au premier abord du roman.

Ensuite, l’écriture sans majuscule, ponctuée de points virgules qui nous met également dans une certaine gêne (voir ci-dessous ce qu’en écrit l’auteur). Mais l’inventivité généreuse dans les expressions compense ces inconforts. En une main tendue au lecteur pour lui faire partager l’émotion des mots, des situations, des sensations.

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Le texte du roman est accompagné de notes de l’auteur sur son œuvre, et d’une postface de Guillaume Pigeard de Gurbert. Je reproduis ci-après quelques une des notes de Patrick Chamoiseau

Sur son œuvre au regard de l’inventeur de Robinson Crusoé et autres inspirés

Chamoiseau situe son œuvre en regard à celle de Daniel Defoe [4], mais aussi de Michel Tournier [5] qui a, quelques années avant Chamoiseau, écrit sur le personnage de Robinson Crusoé. (p 279) « Defoe déploie une immense énergie narrative, il raconte et ça marche. Je lui envie cette innocence d’un autre siècle. On peut la lire. On ne peut plus la faire. »

(p 283) « Aller entre Defoe et Tournier, entre deux masses de lumière. Trouver l’interstice. »

(p 285) « (…) Mais j’aime aussi cette distorsion que mon Robinson pense et parle comme maintenant. L’île est dans une contraction des temps. Ce qui importe c’est la situation d’existence en rapport ave nos défis d’aujourd’hui, tout le reste est déjà épuisé, et de belle manière. »

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Sur le point-virgule

(p 282 et suivantes) « Le point-virgule s’est imposé, je ne sais pas pourquoi, peut être l’idée du flux de conscience, de l’instabilité mentale, de la saisie qui ne raconte pas. Ce n’est pas le point-virgule de Flaubert. »

« Le point-virgule est un passeur d’énergie. Je le découvre. Sorte de contrebandier très cool que les belles-lettres ont pourtant traité comme petit télégraphiste de la nuance. Erreur. »

« Etrange, le point-virgule, il n’arrête pas mais précipite, quelque fois il suspend légèrement, mais précipite quand même. Savon. »

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Sur on ouvrage, comme une histoire d’individuation.

(p 282) « L’individu a toujours hanté les clans, les hordes, les tribus, les nations, les civilisations. Ce sont les merveilles et les démences de l’individu qui vont créer la nécessité du collectif. Toutes les communautés ont tenu en laisse l’individuation imprévisible et menaçante. (…) »

(p 290) « Belle modernité dans la situation Robinson : le fait qu’il soit forcé à une refondation purement individuelle. »

(p 291) « C’est la plénitude individuelle qui ouvre aux solidarités les plus larges et les plus neuves. C’est la plénitude individuelle qui ouvre à Relation. L’égoïsme, le non-solidaire, le chacun pour soi est en réalité une maladie de l’individuation exacerbée par le capitalisme. »

(p 300) « Je découvre le dernier mot de mon Robinson : rencontre. Toute individuation pleine mène à ce lien fondateur. La rencontre. »

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Patrick Chamoiseau, né en 1953 à Fort-de-France, est un écrivain français originaire de la Martinique. Auteur de romans, de contes, d’essais, théoricien de la créolité, il a également écrit pour le théâtre et le cinéma. Le prix Goncourt lui a été décerné en 1992 pour son roman Texaco (Wikipédia). Pour en savoir plus sur l’auteur, voir ==> ICI

Sur le roman « Texaco », voir la note de lecture ==> ICI

[1] Robinson Crusoé est un roman d’aventures anglais de Daniel Defoe, publié en 1719. L’histoire s’inspire très librement de la vie d’Alexander Selkirk. Écrit à la première personne, l’intrigue principale du roman se déroule sur une île inhabitée à l’embouchure de l’Orénoque, près des côtes vénézuéliennes, où Robinson, après avoir fait naufrage, vécut vingt-huit années. Durant son séjour, il fit connaissance d’un « sauvage » qu’il nomma Vendredi. Les deux compagnons vécurent ensemble pendant plusieurs années avant de pouvoir quitter l’île (Wikipédia]. Pour en savoir plus, voir ==> ICI

[2] « Nous ne défendons pas la nature ! Nous sommes la nature qui se défend ! ». Ces mots sonnent en un cri de ralliement des causes écologiques. Et notamment les participants à la Zone à Défendre (ZAD) près de Nantes pour s’opposer à la destruction d’une zone naturelle et cultivée pour construire un aéroport. Sur la ZAD, voir ==> ICI

Suite des notes de  bas de page

[3] Le Pluvier argenté est une espèce d’oiseaux limicoles migrateurs de taille moyenne appartenant à la famille des Charadriidae. Pour en savoir plus, voir ==> ICI

[4] Daniel Defoe, de son vrai nom Daniel Foe, est un aventurier, commerçant, agent politique et écrivain anglais, né vers 1660 à Londres et mort en 1731 dans la Cité de Londres. Il est notamment connu pour être l’auteur de Robinson Crusoé et de Heurs et malheurs de la fameuse Moll Flanders. D’après Wikipédia.

[5] Michel Tournier, né en 1924 à Paris et mort en 2016 à Choisel, est un écrivain français. Philosophe de formation et germaniste, Michel Tournier commence comme traducteur pour les éditions Plon, puis se présente à des émissions culturelles à la radio et à la télévision. Il est l’auteur notamment de Vendredi ou la Vie sauvage, un livre paru en 1971, inspiré du livre Robinson Crusoé de Daniel Defoe. D’après Wikipédia.