« Monné, outrages et défis » d’Ahmadou KOUROUMA (note de lecture). Ce roman, le second l’auteur, est publié en 1990. Il retrace un siècle de pénétration coloniale par la France du royaume malinké dans l’Afrique sahélienne. Le roman suit les étapes de la vie du roi Djigui Keita. Brève résistance, longue soumission, refus et remords. Trois moments de la vie du Roi qui annoncent les nouvelles formes que le système d’après les indépendances va mettre en place pour prolonger la domination de l’ex-métropole. La « Francafrique » remonte à très loin dans le temps !
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La résistance : prières et sortilèges ne parviennent pas à stopper l’avance des colonisateurs
Le Roi, sa cour, ses grillots, opposent leurs croyances à l’arrivée des envahisseurs inconnus. Au déferlement méthodique de ces « nazaréens » [1], ces incirconcis. Dans sa tentative de résistance à l’avancée des forces coloniales, le Roi et ses fidèles opposent prières, invocations, sacrifices, sortilèges, ensorcellements, fétichisation…, et une muraille sensée protéger sa ville, Soba. Mais les Français avaient pour eux l’art de vaincre sans avoir raison comme nous le dit le romancier Cheikh Hamidou Kane [2]. Le Roi Djigui va abandonner la résistance de Samory Touré [3] et se livrer aux Français pour conserver son pouvoir.
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S’ouvre une longue période de collaboration avec l’administration coloniale
Vaincu, le Roi s’engage dans une collaboration avec le colonisateur et son administration. Des rituels s’instaurent entre les deux entités. En fait, ce sont de nouvelles « institutions » (ou règles) qui vont organiser le pouvoir du système colonial sur la société africaine. La visite du Roi à l’Administrateur chaque vendredi est une de ces institutions. Le Roi vient écouter les injonctions nouvelles que lui assène l’administrateur colonial.
Un nouveau personnage important s’institue, l’interprète
L’interprète joue là un rôle majeur. Il filtre, transforme, aménage, modifie, transpose les messages qu’il transmet dans les deux sens. Pour adoucir le rapport de domination. Mais aussi pour ses propres fins.
Les Français arrivent avec l’énoncé de l’interdiction de l’esclavage
… Mais c’est pour le remplacer par le travail forcé !
Contre la promesse de l’arrivé d’un train dans sa ville, le Roi Djigui favorise le recrutement en masse d’hommes et de femmes des villages de son royaume. Pour servir de « porteurs et éventeurs » des Blancs. Mais surtout pour alimenter les chantiers et le travail dans les exploitations des Blancs proches de la côte atlantique. Là où hommes et femmes sont consumés à grande échelle par les mauvais traitements, la faim, la maladie, les morsures des bêtes sauvages et autres agressions. « Et ceux qui n’ont pas déserté ont été dévorés ». Le Roi accepte également les prélèvements massifs de céréales que les Tirailleurs sénégalais vont chercher sans ménagement dans les campagnes. Vols et de viols accompagnent ce « pillage légal ». Les villages se vident, la faim règne.
Une faim accrue par les prélèvement du Roi lui-même pour ses sacrifices gigantesques de bœufs, moutons et chèvres sensés faire reculer les malheurs de son peuple. Et avec la croissance de la prédation par le pouvoir colonial, les sacrifices se multiplient.
Le système colonial est de plus en plus avide de force de travail et de céréales
D’abord pour les travaux. Ensuite pour les guerres. Les deux Guerres Mondiales seront l’occasion de massives saignées humaines sur ces territoires. Et de prélèvement de ressources alimentaires pour les envoyer en Métropole. Il fallait toujours plus de travailleurs, de soldats, de grains, de femmes.
Sortant ici du récit romanesque, on pense à la mort de 198 soldats africains dans le naufrage en 1917 d’un cargo chargé d’hommes et de blé venant de Dakar. C’est un sous-marin allemand qui a envoyé par le fond le bateau, au large de l’Ile d’Yeu. Voir le rebond nauséabond de cet évènement tragique en 2020 ==> ICI
La colonisation apporte la civilisation aux « Nègres »
Et pour que la civilisation avance, il faut que le Roi envoie des hommes pour le travail des Blancs. Des femmes pour faire la cuisine des hommes qui font le travail pour les Blancs. Et aussi « des vierges peules pour le repos ». Des céréales pour alimenter les Blancs et tout ce monde qui travaille.
Il faut aussi envoyer des enfants dans les écoles. Et des malades dans les dispensaires. Sans quoi, la civilisation n’avance pas !
Et les « Nègres » qui refusent de partir sont des arriérés et sont punis comme tels. Le Roi est responsable de fournir toutes ces personnes à toutes ces institutions !
Cette période de collaboration est aussi celle de la femme
Le Roi, dans sa jeunesse, a sauvé de la noyade une femme enceinte. La tradition veut que si l’enfant est une fille, elle devient d’office la femme de son sauveur. L’enfant est une fille, Moussoukoro. Fille d’un prédicateur musulman, elle deviendra la femme du Roi. Elle se distinguera parmi les innombrables femmes de son harem que les villages ont envoyé à la cour du Roi lors de son accession au trône.
Moussoukoro est une femme rebelle que ni son père ni son mari le Roi ne parviendront à dompter. C’est son fils, Béma, qui succèdera à son père dans une relation tragique, conflictuelle, faite de respect et de trahison à la fois.
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Le refus
Sur la fin de sa vie, le Roi prend conscience de la gravité de la situation dans son pays.
Des zombies viennent hanter son royaume et l’interpellent en silence. Ce sont les âmes de tous ces hommes, de toutes ces femmes qu’il a envoyé à la mort du travail forcé ou de la guerre. Qu’a-t-il fait de son peuple ? Les villages sont déserts. Les hommes et les femmes valides ont disparu. Résultat de ses 40 ans de recul. De 40 ans d’outrages. De monné.
Il comprend que la promesse du train a été un piège. Que ses invitations à Paris et à Marseille ont été des éléments de ce piège. Qu’il a sacrifié en vain des milliers d’hommes et de femmes de son royaume pour les chimères des Blancs. A sa façon, il comprend qu’il a été le jouet du pouvoir des Français. Il ne veut plus du train !
Cette troisième période est aussi celle de la religion
Le Roi se réfugie de plus en plus dans la prière. Dans l’évocation du nom d’Allah. Celui « qui sait tout ». Celui « par qui tout arrive ». L’impuissance de Djigui à infléchir le cours de l’Histoire trouve un apaisement dans la foi, le surnaturel. Islam et animisme cohabitent, formant un bouquet qui sature tout le champ des croyances.
Apparait sur la scène politique Yacouba, prédicateur musulman qui prêche l’opposition au pouvoir colonial. Il pousse également au refus des pratiques animistes et cherche à imposer un Islam épuré et rigoureux. Là aussi, les racismes de l’islamisme et de leurs causes sont décelables très tôt.
La domination change de forme
Le fils qui lui a succédé, Béma, a été nommé par le pouvoir colonial. Le Roi, entouré de vieillards, fatigués comme lui-même, voit son pouvoir se dissoudre lentement. Par son statut, il garde encore un pouvoir que lui confère l’histoire de sa dynastie Keita, les traditions. Mais la force des mots qui sortent de sa bouche s’érode progressivement. Elle s’érode devant la « modernité » importée. Une « modernité » portée par son fils Béma, qui l’accommode à son avantage. Et à celle du pouvoir de Paris.
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la domination coloniale prend de nouvelles formes. Le grand toubab De Gaulle a gagné. Les autres grands gagnants sont les maitres de l’Ouest (les Etats Unis) et de l’Est (l’URSS). La France se veut maitre du Sud !
Elle veut maintenir sa domination par d’autres moyens. Des mots nouveaux parviennent en terre malinké. « Démocratie ». « Elections ». « Egalité » … Mais quel est le contenu réel de ces mots au sein de la société africaine ? A quel imaginaire répondent-ils ?
Le gouffre entre Sud et Nord ne se comble pas, bien au contraire
Il se complexifie en formant autour de ces mots nouveau un double écran. D’abord en les prenant dans le sens qu’ils ont dans la métropole, la France. Mais très vite, le pouvoir colonial en détourne radicalement le sens. La « démocratie » dans le royaume de Soba est manipulée par les administrateurs qui font élire les candidats à leur botte. Manipulation croisée : celle des administrateurs coloniaux vis-à-vis des populations. Celle des opportunistes locaux qui s’enrichissent en devenant les instruments des premiers.
La « démocratie » dans les colonies n’a rien à voir avec ce qui est mis en œuvre en France
Pas plus que les « élections » ou « l’égalité ». Le pouvoir colonial emprisonne d’ailleurs les instituteurs blancs qui cherchent à donner à ces mots le sens qu’ils ont en France. Une autre chimère de Blanc !
Surgiront, au sein des sociétés africaines, des hommes qui saisiront ces nouveaux mots pour se faire l’instrument des Blancs. Ceux-ci font preuve d’une grande capacité d’adaptation pour maintenir leur domination sur les sociétés africaines. Ces Noirs qui émergent le feront, bien évidemment, pour en tirer un profit personnel.
Le système d’après les indépendances se met en place
Le pouvoir colonial utilise ces hommes de paille. Béma est l’un d’eux. Il deviendra Président d’un parti politique en Afrique. Puis député à l’Assemblée nationale à Paris. Il s’emploiera avec zèle à chasser violemment les communistes qui propagent sur le Continent des idées nouvelles. La Guerre froide entre Est et Ouest est commencée. Et elle se joue aussi sur le sol d’Afrique.
Les indépendances ne changeront pas grand-chose au système qui s’était mise en place après la Seconde Guerre mondiale. Après la Libération de la France, qui n’a été en rien une libération des sociétés colonisées [4].
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Réflexions tirées de la lecture de cet ouvrage
- La « résistance » ? La lecture du texte nous renvoit à l’idée de « résistance à la pénétration coloniale ». Mais le mot « résistance » traduit-il la réalité du phénomène ? Il y a refus, rejet, incontestablement. Mais peut-on parler de « résistance » tant l’incompréhension est grande ?
Résister suppose une certaine base culturelle commune entre les protagonistes (comme ce fut le cas entre les Résistants français et les forces allemandes d’Occupation). La narration du roman montre qu’il n’y a aucune base commune entre société noire et pouvoir colonial. Plutôt que « résistance », ne devrait-on pas parler « d’incompréhension » qui s’ajoute à « l’imposition » ? Une incompréhension mutuelle, totale, radicale, absolue. Couplée à l’imposition brutale de la domination du vainqueur.
- Les croyances. La confrontation entre la société noire d’Afrique sahélienne et le pouvoir colonial se fait essentiellement sur le terrain des croyances. Les sacrifices de bêtes, les prières à la mosquée, les innombrables gris-gris vont-ils arrêter les balles des fusils que les Blancs ont mis entre les mains des Tirailleurs, Cafres et Sicaires [5] pour soutenir leur avancée ?
- Les assignations. L’ouvrage nous livre une description de la société africaine avec ses assignations multiples, figées. Mais toutes comportant une dimension contradictoire, qui apporte un éléments d’équilibre au caractère hautement inégalitaire de la règle. Ainsi du « griot », du « frère en plaisanterie », de « l’épouse préférée », de la « cadette », du « mari du même âge » …
- Les temps particuliers du pouvoir et de sa transmission. Ainsi de l’interrègne (p 177) où les règles se dissolvent le court instant de vide entre l’ancien et le nouveau Roi. Laissant libre cours aux pulsions les plus violentes. La nomination du nouveau Roi apaise immédiatement ces horreurs. Elle était ainsi désirée par tous comme fin de l’anarchie et de la terreur. Avec ses bons sentiments (?) couplée à sa raison, l’administrateur va mettre fin à cet épisode d’interrègne.
- Les mots intraduisibles. Outre les mots démocratie, élections, égalité, comment traduire en langue malinké, des mots comme fascisme, pétainisme, gaullisme, marxisme, capitalisme, monde libre… ? Mais qui se soucie des mots en malinké qui dictent les conduites de pouvoir ? de justice ? de solidarité ? Par cette œuvre, Ahmadou Kourouma nous offre l’accès à ce mot malinké : monné.
Mais aussi, quelques années plus tard, des mots comme socialisme, libéralisme, parti unique, lutte contre le sous-développement, corruptions… « slogans que nous ne comprenons pas et que nous disons à satiété au fil des années » (p 254)
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Quelques extraits du roman
Ces extraits nous permettent de gouter le style qu’Ahmadou Kourouma va installer progressivement dans son écriture. Mêlant autodérision et critique féroce des uns et des autres, son écriture nous entraine dans des rapprochements déconcertants. Une écriture « impressionniste » où les touches de couleurs vives livrent un tableau d’ensemble saisissant.
Les « Lois des Blancs et les besognes des Noirs ». Et Dieu à la rescousse !
L’Administrateur colonial présente les trois besognes du Noir. L’interprète traduit. (p 58) « La première s’appelle l’impôt de capitation. Il sera demandé à chaque chef de clan de s’acquitter d’un impôt pour chaque membre de son clan qui prend et lâche de l’air. Cet impôt est l’impôt du prix de la vie. »
(p 61) « Les travaux forcés étaient la deuxième besogne qui permettait aux Noirs d’entrer dans la civilisation. Les réquisitionnés iraient travailler pendant six mois dans les mines, les exploitations forestières et agricole des Blancs. Les travaux forcés n’étaient pas l’esclavage. Les travailleurs forcés étaient nourris, logés, vêtus et rémunérés. A leur départ, ils auraient un couvre-pieds. Et au retour, un pécule, c’est-à-dire de l’argent qui leur permettrait de s’acquitter de l’impôt de capitation et d’acheter des miroirs et des aiguilles. Autant de choses qui civilisent. »
(p 73) « La besogne de tirer le rail [du train] était une fatigue immense qui consommerait des hommes, des moissons, du bétail, de l’argent et de nombreuses saisons. »
Pour une petite partie d’entre les Noirs, arrive la troisième besogne « Vous avez gagné la troisième besogne, la virile. La meilleure. Vous entrerez dans les tirailleurs. Même dans les flammes de l’enfer, il existera un arbre qui prodiguera de l’ombre à quelques chanceux. Les tirailleurs appartiennent aux bienheureux qui seront à l’ombre pendant le règne du Blanc. Vous serez les mieux nourris, les mieux logés, les mieux payés. Vous pourrez arracher aux autres indigènes leur nourriture, leurs bêtes et leurs femmes. Ce ne sera pas péché. Allah pardonne les fautes commises par les hommes qui ont les armes et le pouvoir. »
(p 62) « Attention ! La taille, la poitrine et la santé ne suffisent pas pour être un bon tirailleur. On entre dans les tirailleurs comme dans un bois sacré, on rompt avec son clan, sa famille, son groupe d’âge. On vend son âme aux Blancs et on cesse d’avoir de la compassion pour le Nègre. Allah a fait le vaincu et a dans Ses mains le destin des défaits. »
(p 80) Le Roi parle de son obéissance aux Blancs qui lui ont promis de lui construire un Palais (en plus du train) « Un tel palais était aussi une œuvre pour mon honneur, ma gloire. J’ai accepté. Après avoir pourvu les dispensaires en lépreux, sommeilleurs, ulcéreux, hernieux, goitreux, tuberculeux et femmes en couches. L’instituteur et le curé en garçons incirconcis. Les chantiers du chemin de fer, des routes, d’abattage de bois et les exploitations agricoles en travailleurs forcés. Tous les Blancs en jeunes filles vierges, éventeurs. Les tirailleurs en porteurs. J’ai mobilisé des hommes, des femmes et des enfants pour me bâtir un palais aussi grandiose que mes rêves. »
Et les dernière lignes du roman (p 278) « La Négrétie et la vie continuèrent après ce monde, ces hommes. Nous attendaient le long de notre dur chemin les indépendances politiques, le parti unique, l’homme charismatique, le père de la nation, les pronunciamientos dérisoires, la révolution. Puis les autres mythes : la lutte pour l’unité nationale, pour le développement, le socialisme, la paix, l’autosuffisance alimentaire et les indépendances économiques. Et aussi le combat contre la sécheresse et la famine, la guerre à la corruption, au tribalisme, au népotisme à la délinquance, à l’exploitation de l’homme par l’homme…, salmigondis de slogans qui à force d’être galvaudés nous ont rendus sceptiques, pelés, demi-sourds, demi-aveugles, aphones. Bref, plus nègre que nous ne l’étions avant et avec eux. »
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Sur l’auteur
Ahmadou Kourouma est une montagne d’énergie, d’intelligence, de savoirs, d’expériences. Il a été, tout à la fois, mathématicien et actuaire [6]. Champion de saut en longueur et en hauteur. « Tirailleur Sénégalais » envoyé à titre disciplinaire en Indochine au sein de l’armée française. Plusieurs fois emprisonné par le pouvoir colonial puis par le régime indépendant ivoirien. Exilé en Algérie puis en France, au Cameroun et au Togo…
Ses romans, plus que mille ouvrage des sciences savantes, plus que dix mille rapports d’institutions et d’experts, nous entrouvrent les portes des sociétés d’Afrique de l’Ouest. Un apport précieux dans la situation présente faite de remises en cause, d’incertitudes, de risques et menaces multiples, d’opportunités à saisir.
Pour en savoir plus sur Ahmadou Kourouma, c’est ==>ICI
Voir aussi d’autres notes de lecture sur les œuvres de l’auteur :
« Les soleils des indépendance » ==> ICI
« En attendant le vote des bêtes sauvages » ==> ICI
« Quand on refuse on dit non » ==> ICI
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[1] Ce mot de « Nazaréens » désigne les blancs venus d’Europe, sensés êtres tous chrétiens. Donc disciples de Jésus de Nazareth, d’où le mot. Ce terme, sous la forme arabisée de « Nisrani », est toujours utilisé au Maroc pour désigner les Européens. Le mot « Roman » (pour Romains) est aussi utilisé. On voit ici l’ancienneté des références de désignation de l’Autre dans diverses parties du Continent africain.
[2] « L’Aventure ambiguë », roman (1961).
[3] L’Almamy Samory Touré, né vers 1830 dans l’actuelle Guinée, tombé dans l’actuelle Côte d’Ivoire, décède le 2 juin 1900 à Ndjolé, actuel Gabon. Il est le fondateur de l’empire éphémère Wassoulou, qui s’effondra en 1882. Il lutte contre la pénétration française et britannique en Afrique occidentale pendant près de vingt ans. Samory Touré est considéré comme le dernier grand chef noir indépendant de l’Afrique de l’Ouest et l’un des plus grands résistants africains à la pénétration coloniale, à la fin du XIXe siècle. Son arrestation marque l’achèvement de la conquête de l’Afrique de l’Ouest (d’après Wikipedia) – Voir ==> ICI
[4] Par exemple, la société algérienne en a subi le feu. Le 8 mai 1945, s’ouvre à Sétif, Guelma et Kherrata, dans l’Est du pays, une répression sanglante de masse contre la population, après que la répression d’une manifestation nationaliste a fait des morts, vengés par l’assassinat de colons français. Voir ==> ICI
[5] Le terme cafre ou caffre désigne les Noirs d’Afrique australe. Sicaire est un terme littéraire ou historique pour désigner un tueur à gages. (d’après Wikipedia)
[6] Un actuaire est un professionnel spécialiste de l’application du calcul des probabilités et de la statistique aux questions d’assurances, de prévention, de finance et de prévoyance sociale (Wikipedia).
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