Un bref éclair du sentiment d’humanité (3) – avril 2024. Je rentre en métro à la maison. Il est tard, il fait nuit. Le froid nous glace le corps. Pourtant, nous sommes fin avril. Je viens de rentrer du Maroc où il fait chaud. Trop chaud.

Station Breguet-Sabin, un jeune homme entre, un gobelet en carton à la main. C’est un black, tout mince, avec une coiffure affirmée. Il a un visage apaisé, souriant imperceptiblement. Il est vêtu très légèrement, juste un teeshirt débraillé, quand je suis avec ma veste d’hiver bien fermée, mon foulard enroulé autour de mon cou. J’ai un sentiment de sympathie immédiat. Nous regards se croisent, je lui exprime sans un mot que je vais lui donner une pièce.

Froid

Le métro est assez chargé. Il avance sa « sébile », j’y glisse un euro que je viens de tirer de ma poche. Bref échange de regards. Une impression de respect mutuel. Il passe près de moi. Je lui glisse « il fait froid », il me regarde tranquillement : « il fait très froid ». C’est tout. Juste un court échange sans effusions.

De personne à personne. Il poursuit sa progression dans la rame de métro. Dehors, il fait très froid !

Humanité en question

Nous sommes à l’heure où l’humanité elle-même est mise en question, avec l’expansion des idéologies suprémacistes. Des idéologies qui hiérarchisent les races, brisant l’unité absolue de l’Humanité. Entrainant des déchainement de haine. Aux USA, en Inde, en Israël… Gardons fermement le cap d’une humanité unique, faite d’individus dont on peut se sentir proche.

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A propos de « sentiment d’humanité », une recherche Google me dirige vers cette citation de la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, réclamant la cessation des hostilités, la libération des otages et l’accès aux détenus palestiniens. »La guerre à Gaza a brisé « tout sentiment d’humanité partagée » déplore le CICR. Voir ==> ICI