Le réchauffement climatique à vue d’œil. « Dans l’Anti-Atlas marocain, au sein des villages du massif Djebel Siroua, les habitants les plus âgés se souviennent d’un temps ou le paysage était bien différent : le berger avait du mal à retrouver son bétail perdu au milieu des arbres, les rivières perduraient même en été et on pouvait observer des cervidés ou encore le lion de l’Atlas. Si ces souvenirs sont encore dans la mémoire des hommes, cela signifie que c’était il n’y a pas si longtemps que cela… »
C’est par ce paragraphe que commence le Guide d’hydro-agroécologie pour l’Aménagement de Bassins Versants en zone de montagne semi-aride. Illustration sur le Massif Siroua (Maroc) publié par l’ONG Migrations & Développement et Terre & Humanisme (voir le document ==> ICI
C’est bien le réchauffement climatique à vue d’œil. Ou, plus exactement, à l’échelle d’une vie humaine !
Nous pouvons aussi témoigner de deux observations
Celle recueillie dans le Sud marocain en 2010 où la floraison des palmiers avec trois mois d’avance faisait dire aux paysans que « la fin du monde était proche ».
Mais aussi, à petite échelle, la floraison d’un cerisier à Paris Belleville en novembre 2015. L’arbre avait visiblement perdu le Nord ! (voir ==> ICI)
A vos témoignages !
Vous aussi, vous pouvez constater ou entendre des témoignages sur les effets de l’accélération du changement climatique.
Vous pouvez le faire en portant un commentaire sous ces lignes
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Voir par exemple le rapport du GIEC d’avril 2022 : « Quelles solutions face au réchauffement climatique ? » ==> ICI
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