Pourquoi notre impuissance à répondre au sentiment de déclin social ?
Au lendemain du désastre annoncé des élections européennes du 9 juin 2024 suivi de la dissolution du Parlement
Dans la petite conjoncture, le principal responsable, est le Président Macron qui a poussé les feux de la mondialisation libérale (après Sarkozy et Hollande), et pris une décision irréfléchie de dissolution de l’Assemblée Nationale.
En second et profondément, c’est « la gauche » qui n’arrive pas à formuler un projet social, écologique et démocratique
Un projet pour répondre la crise engendrée par cette mondialisation libérale. Une mondialisation qui développe un sentiment de déclin social et symbolique. Avec ses attaques sociales ET identitaires envers des couches de plus en plus larges de la population. Avec des Etats capturés par les élites mondialisées qui accroissent leur emprise autoritaire et anti démocratique. Des élites qui s’affranchissent de leurs devoirs fiscaux, et qui sont les principales sources de pollution.
La question migratoire n’est pas la principale préoccupation des électeurs
Pourtant, c’est elle qui est agitée jusqu’à la nausée par les politiciens de droite et d’extrême droite et les médias dominants qu’ils possèdent. Pourquoi ? Pour servir d’écran à ce déclin social et symbolique dont ils sont responsables. Et voilà comment ces forces pavent le chemin de l’abîme !
Alors, au-delà des arrangements électoraux, les forces progressistes seront-elles ou non capables d’apporter des réponses à cette angoisse de déclin social ?
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2 Commentaires
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Merci Jacques pour cette analyse éclairante que je viens de lire aujourd’hui et qui aide ma boussole à se stabiliser ! Je fais suivre même si, même si …. le bateau tangue de plus en plus dans un brouillard qui s’épaissit. Avec toute mon amitié. Suzanne
Oui, chère Suzanne, le bateau tangue. En fait, c’est 3 siècles qui s’estompent dans la douleur, alors que des forces s’affirment qui étaient jusqu’alors dominées. Et elles ne se présentent pas comme bienveillantes ni comme sympathiques, cf Modi en Inde. Seulement, elles ne veulent plus qu’on leur dictent les normes, et elles ne se laissent plus prendre par le discours qui était dominant, jusque là. Ces forces, se sont les sociétés du Sud, aussi difficile que soit leur identification claire, dans l’immense masse de femmes et d’hommes qui ont acquis une éducation « moderne » et qui ont désormais les moyens de communiquer.