En Tunisie juste après la révolution de 2011. Dans les semaines qui ont suivi la révolution de janvier 2011, des possesseurs de grosses voitures, comme les 4×4, les Humers, ont laissé leur véhicule au garage. Et ils ont acheté ou loué des petites cylindrées pour ne pas étaler leur richesse. On était dans les premiers jours de la Révolution. Dans la Tunisie qui relève la tête contre les oligarques de l’ancien régime.
Mais cette pudeur ne dure pas
Au bout d’un an, on ressort sa grosse voiture. Et on circule dans la confusion politique qui s’est emparée de la société. Où l’ordre moral et la haine portés par les islamistes tend à se répandre. Et la peur qu’ils inspirent a tôt fait de réconcilier anti et pro Ben Ali. De fait, les islamistes cherchent à récupérer une part du gâteau en intégrant le cercle fermé des insiders qui se partagent depuis l’indépendance pouvoir et richesse.
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10 ans après la chute de Ben Ali, « La révolution confisquée » – Voir « Le Un » de janvier 2020 ==> ICI
Voir aussi « Tunisie – Pologne »==> ICI