Le Palais d’Eté à Pékin, (颐和园 : ‘Jardins de l’harmonie préservée’) à quelques kilomètres au Nord Ouest de la Cité Interdite résidence de villégiature ou d’exil forcé de l’Empereur. Un lac et une colline créés de main d’homme, un univers de palais, jardins, autour d’un immense lac ponctué de ponts de pierre, le tout d’une beauté et d’une harmonie à couper le souffle.

Une longue promenade couverte, qui longe le lac. Au fond, un bateau de marbre attend, immobile. Sans doute un lieu pour les fêtes. Les arbres dans leur immense diversité nous offrent une infinité de couleurs. Les saules pleureurs ondulent avec le vent: mieux,  ils nous indiquent sa direction et sa force. Nous sommes en septembre, il faut doux.

Ce lieu a été deux fois pillé et détruit par les coalitions occidentales : lors de l’invasion des troupes anglo-françaises en 1860 puis durant la Révolte des Boxers en 1900. L’impératrice Cixi le reconstruit par deux fois, en 1886 et en 1902. Elle dépensa des sommes colossales pour cela, y compris en affectant à cette reconstruction les sommes destinées à la marine chinoise.

Mais, sur le long terme, cet investissement n’a-t-il pas été des plus productif ?