Alger et la « Place du Cheval » : album photos – Les hauteurs de la ville, Birmandreis, Bouzaréah, El Biar où j’ai revue la maison de mon grand père Boudjema. Ma maison en face du « Fort l’Empereur ». Mon école primaire. Le bus qui m’amenait au lycée qui s’appelait alors (et jusqu’à l’Indépendance) le Lycée Bugeaud. Du nom du général conquérant l’Algérie pour la France coloniale. Ce lycée s’appelle maintenant Lycée Abdelkader ! Juste retour des choses.

Photos prises en 2005 et 2007, lors de très courtes missions professionnelles. Et j’ai ajouté 5 photos prises… en avril 1974 lors d’un voyage de redécouverte de l’Algérie

Le port d’Alger, l’amirauté sur l’île. Celle qui a donné son nom à la ville et au pays. Une île reliée au continent depuis que les algériens ont reconquis leur souveraineté sur ce bout de terre. Un îlot d’où les espagnols défiaient les habitants à quelques centaines de mètres de la ville. Avant que ses habitants n’appellent l’empire turc pour les en délivrer. Les turcs s’y sont alors installés.

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La Place du Cheval !

La grande place en bas de la Casbah s’appelait à l’époque coloniale « La Place du Gouvernement ». De quel gouvernement ? On ne savait pas trop. Au milieu de cette place, un général français à cheval trônait, conquérant. Sur la photo du tableau ci-dessous, on voit la silhouette sombre de la statue à droite de la mosquée. Le tableau se trouve au Château de Chantilly.

Alger et la "Place du Cheval" - Tableau du musée du Château de Chantilly

Mais les algériens appelaient ce lieu « La Place du Cheval ». Une habile façon d’effacer le cavalier dominateur ! C’était l’humour des dominés de l’époque ! Cette place, c’était pour moi le lieu où l’on pouvait acheter une poignée de cacahuètes grillées pour 5 centimes de franc, sur le chemin du lycée.

Beaucoup d’émotions à revoir ma ville natale !

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